- 9 novembre 2019
- Par: Team NETsatori
- Catégorie Cybersécurité, NETsatori, Réseau
Avant de fonder NETsatori, Jean-François Vaillancourt a été impliqué pendant des années dans le monde de l’urgence. Il fût Paramedic (Soins Avancés) aux USA, répondant médical d’urgence (PATAU) à Urgences Santé et est actuellement premier répondant bénévole (PR3) en Estrie. C’est donc avec une connaissance pointue du terrain qu’il a donné une conférence très remarquée sur le thème de la Sécurité réseau pour centres d’appels d’urgence lors du dernier congrès de l’Association des centres d’urgence du Québec (ACUQ).
De Baltimore à Philadelphie, en passant par Atlanta, les exemples de manquent pas de centres d’appels d’urgence qui ont été victimes d’actes de piraterie informatique. Entre les États qui s’en servent comme une arme de guerre, cybercriminels, et les hackers amateurs, les cybermenaces sont grandissantes pour ces organisations à la fonction critique et détentrices, souvent, de données sensibles. Malware, déni de service et infiltrations sont autant de risque pour l’intégrité des données et le fonctionnement des services 24/7.
C’est dans ce contexte, soulignait Jean-François Vaillancourt, que les CU sont encouragés par le CRTC à adopter les meilleures pratiques d’ici juillet 2020, de la gouvernance donc aux contrôles techniques.
Même si l’ampleur de la tâche peut sembler parfois pharaonique, les technologies émergentes apportent aujourd’hui une aide non négligeable dans l’identification et la gestion des cybermenaces. Et de la même manière que la population peut compter sur les CU en cas de crise, les CU doivent être préparés face aux cybermenaces et doivent pouvoir s’appuyer sur une « centrale d’alarme » en cas d’attaque sur leur réseau.

